Il aura fallu attendre 16 ans, pour que les Etats Unis récupèrent le titre de champion du monde de basket-ball.
9-0, voilà le bilan de l’équipe américaine sur le championnat du monde qui s’est achevé dimanche 12 septembre. Pourtant, l’histoire commença plutôt moyennement, avec le forfait de tous les joueurs qui ont remportait la médaille d’or aux jeux olympiques de Pékin en 2008 (James, Anthony, Wayde…). L’équipe se retrouve donc avec l’équipe B. Voici l’effectif :
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Kevin Durant
Kevin Durant
· Chauncey Billups
· Russell Westbrook
· Eric Gordon
· Derrick Rose
· Lamar Odom
· Rudy Gay
· Andre Iguodala
· Kevin Love
· Stephen Curry
· Danny Granger
· Tyson Chandler
Une préparation moyenne, et un effectif nouveau et de petit taille, les USA n’ont pas mis les meilleurs chances de leur côté. Et pourtant, la victoire est au bout. Leur dernier titre mondial remontait à 1994, avec la Dream Team II de Shaquille ONeal. Dés lors, le niveau international de l’équipe américaine ne cessait de régresser. En plus des résultats, c’est aussi la popularité de cette équipe, qui déclinait. L’arrogance, la tchatche et le mépris des formations étrangères jouaient en leur défaveur. Au final, pas de médaille d’or, ni à Sydney, ni à Athènes, et surtout une humiliation au championnat du monde à domicile en 2002.
Kevin Durant |
"L’exploit est de taille. Battre les turques 81-64, en finale, chez eux, dans une ambiance phénoménale, avec l’équipe B"
En 2006, le coach K (Mike Krzyzewski), prend les rennes de « Team USA ». Changements de préparation, de mentalité, il met en place la machine US version FIBA. Résultat, troisième place en 2006, au Japon, champion olympique en 2008, et champion du monde en 2010. La manière pour cet opus« Turquie », est passé par la défense. Pour la première fois, les américains se sont montré agressif dos à leur panier. Les deux grands joueurs américains de ce championnat du monde sont Kevin Durant (Oklahoma City) élu meilleur joueur du tournoi avec une énorme domination. Lamar Odom (Los Angeles Lakers), a aussi mis sa pierre à l’édifice, en permettant une grosse moisson dans la raquette, compensant le manque de centimètre de son équipe.
L’exploit est de taille. Battre les turques 81-64, en finale, chez eux, dans une ambiance phénoménale, avec l’équipe B. Tous les ingrédients étaient présent pour rendre se titre mondial, un exploit.
La mission pour coach K reste néanmoins compliquée pour la suite. Les jeux Olympiques de Londres restent l’objectif numéro 1, mais ils se retrouvent avec deux équipes championnes (100% différente). De quoi avoir l’embarras du choix.
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