Il en fallut de peu pour que Hank Skinner, 47 ans, meurt par injection, à la prison de Huntsville au Texas.
La plus haute juridiction des Etats Unis a suspendu la condamnation à mort, à seulement 45 minutes de la sentence. Cas extrêmement rare, mais aux vus des doutes qui planaient sur cette affaire, cette action est justifiée.
L'histoire de Hank Skinner remonte en 1993, quand sa compagne et les deux enfants de cette dernière sont battus et poignardés. Il est accusé et condamné à la peine capitale. Néanmoins de gros doutes subsistent. Hank Skinner était, à priori évanouit au moment des faits. Des prélèvements après le meurtre ont décelé la présence d’anxiolytique, d'alcool et d'antidouleur dans le sang. En plus du manque de témoin, d'absence de violence dans son passé et l'absence de mobile, il y a surtout une énorme volonté du détenu de passer des tests ADN, pour pouvoir les comparer et le disculper. Mais les autorités texanes refusent. Pourtant, 17 condamnés à mort aux USA, ont pu être sauvés grâce aux tests ADN.
Finalement, la pression de sa femme (française) et David Protess (Journaliste à Northwestern University) ont eu raison temporairement, de la condamnation, et donne une chance à Skinner de pouvoir être sauvé. Mais l'affaire n'est pas terminée, car en cas de non décision de recours, l'exécution aura bien lieu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire